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Lego ergo sum
11 février 2007

L'Auberge de Jérusalem - Martha Grimes.

Encore un nom de pub pour un roman à mon avis mineur. Pourtant, ce n'est pas là mais dans un cimetière enneigé, à l'époque de Noël, que Richard Jury, en partance pour Newcastle où il compte faire acte de présence auprès de sa cousine pour les fêtes de fin d'année, rencontre Helen Minton, une jeune femme "[évoquant] les figures longilignes sur les affiches des années 20."

Toujours célibataire mais toujours gentleman, notre inspecteur de Scotland Yard est bien décidé à la revoir après les vacances. Mais si son souhait se réalise, ce sera de manière bien cruelle car, quand il la revoie, elle est morte. Empoisonnée.

Bien que non concerné, territorialement parlant, par ce décès abrupt, Jury fait des pieds et des mains pour que l'inspecteur Cullen, en charge de l'affaire, admette qu'il vienne marcher sur ses plates-bandes. Indice par indice, il va s'apercevoir qu'une piste intéressante mène tout droit au manoir de Charles Seaingham, célèbre critique d'art londonien.

Je ne vous conterai pas par le menu comment Melrose Plant et son épouvantable tante par alliance, Agatha Ardry, flanqués de Vivian Revinton, finiront par se retrouver aussi chez Charles Seaingham, en compagnie de Jury. L'intrigue est copieusement alambiquée et, bien qu'on sourie souvent, paraît parfois un peu trop artificielle. La fin d'autre part m'a parue tirée par les cheveux.

Malgré tout, l'univers créé par Martha Grimes tient toujours la route. Il se trouve simplement que, comme toujours avec des personnages récurrents, surtout dans un roman policier, l'inégalité soit au rendez-vous.

Que cela ne vous détourne pas de Grimes : je compte relire tous ses romans et en parler régulièrement sur Nota Bene et je vous assure qu'il y en a quelques uns (comme le "Vilain Petit Canard") qui valent vraiment le détour.


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