Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lego ergo sum
29 mars 2007

Le Hallier du Pendu - Patricia Wentworth.



Eternity Ring
Traduction : Perrine Vernay

"Le Hallier du Pendu" - pour une fois, le titre français a une relation avec l'intrigue - se déroule une fois de plus dans le petit village so british d'Abbottsleigh où Maggie Bisset, la fille de l'épicière, retenue au lit par une maladie des os ou un accident, se distrait en épiant les conversations téléphoniques des uns et des autres.

Car, en cette époque d'après-guerre, la ligne est commune à tous les habitants du village et encore doit-on s'estimer heureux d'en pouvoir bénéficier.

A Abbottsleigh, personne n'ignore l'indiscrétion pathologique de Maggie mais en général, compte tenu de son état de santé, on la lui pardonne bien volontiers. Or donc, quand débute le roman, Maggie, qui voudrait bien apprendre les raisons qui viennent de pousser Cecily Abbott, mariée de trois mois au séduisant Grant Hathaway, à quitter sans tambour le domicile conjugal ...

... Maggie donc saute sur l'occasion qui se présente de savoir ce que veut à Grant cette voix de femme à l'accent étranger qui le réclame sur la ligne.

Elle n'en saura évidemment rien mais elle pourra témoigner plus tard de la réalité de cet appel.

Peu après, lors d'un paisible thé chez les commères du crû, ne voilà-t-il pas que Mary Strokes, jeune fille née à Abbottsleigh mais que son travail dans la grande ville voisine a rendu considérablement délurée, débarque comme un ouragan en hurlant qu'elle a vu un homme traîner un cadavre du côté du "Hallier du Pendu."

Miss Strokes ayant une tendance marquée à se considérer comme le nombril du monde, ses dires laissent d'abord sceptiques les enquêteurs locaux. Mais il faudra bien se rendre à l'évidence lorsque le cadavre d'une femme sera découvert peu après dans la petite maison abandonnée située non loin du Hallier ...

Un petit roman désuet mais sympathique, qu'on sirote entre deux tasses de thé bien fort et qui nous fait passer un bon moment sans violence tout en nous faisant hésiter (presque) jusqu'au bout sur l'identité du meurtrier. 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité